Ce week end se jouait le premier tour de la coupe d'Islande de volleyball (ouahhhhhh) qui regroupe, toutes compétitions confondues, 8 équipes (ohhhhhh).
A la fois coach des filles et joueurs chez les hommes, les vrais, j'ai donc eu le droit à une double ration de mon sport favori à une semaine de mes exams! Le programme: 3 matchs le samedi (2 mecs, un fille), et 3 matchs le dimanche (2 filles, un mec).
Je vous passerais les détails de la compétition pour en arriver directement au sujet qui nous intéresse!
Samedi soir, harassé par les 3 premiers matchs, je décide de sécher la traditionnelle sortie pré-dominicale, en vue des rencontres du lendemain qui commençaient à 10h (donc il faut que j'y sois une heure avant...).
C'est en me levant à 8h du matin, plus ou moins volontairement, que j'ai découvert l'étendue immaculée du Reykjavik nocturne! Je remercie au passage mes colocs de m'avoir empêché de me rendormir, trop bourrés et occupés à jouer à chat dans l'appartement... (et non ce n'est pas une image). Et puisqu'on est dans les remerciements je les félicite d'avoir réussi à me réveiller à 6h, performance rare si l'on excepte les envies de pipi pendant la nuit!
Mais pas le temps de me lamenter, il faut que je saute dans mon caleçon (ça par contre c'est une image). L'objectif étant de retrouver le chemin de la salle de sport où se déroule la compétition, alors que je n'y ai été qu'une fois, guidé par mon coach. Malheureusement, ce n'est pas la seule difficulté que me réserve le trajet! La tempête fais rage dehors, on ne voit pas plus loin que le bout de son cil, et une couche de 10cm de neige recouvre la capitale islandaise! Et reconnaitre le paysage du trajet aller, sans le paysage, ça risque d'être compliqué!
A coeur vaillant rien d'impossible! Je m'en vais retrouver ma fière Mazda 5, pneus cloutés pour l'occasion, et nous braverons le blizzard ensemble!
Je pense qu'il m'a fallu 13 secondes pour m'apercevoir que les routes n'étaient pas praticables à la vitesse habituelle, le temps de sortir de ma place de parking en fait... Je crois qu'on peut se permettre une petite comparaison pour illustrer ces propos: disons que sur l'autoroute, d'habitude, je fais plutôt Usian Bolt face aux autres Carl Lewis... et là ça ressemblait davantage à un congrès d'octogénaires en déambulateurs se dirigeant vers la cantine de l'hospice.
Je suis finalement arrivé sain et sauf à l'objet de ma quête, et je peux même me vanter d'avoir pratiqué la première poudre de la saison!
Même si elle reste dangereuse, la neige donne à Reykjavik un air de fête de Noël qui ne manque pas de me mettre d'une excellente humeur tous mes matins islandais!