Ahhhhh, enfin une bulle d'air vivifiante dans cette année universitaire surchargée de devoirs en tout genre! J'en ai fini avec tous mes cours, tous mes devoirs à rendre, et j'ai même passé mon premier examen! Vous comprendrez donc pourquoi le mois de Novembre ne m'a pas laissé le loisir de l'écriture...
Enfin bon, tout cela est derrière moi, et je prends donc un peu de mon temps libre pour vous communiquer les dernières actualités qui font fureur dans notre si joli pays des glaces!
L'article du jour sera consacré à notre déplacement sur Akureyri, petite bourgade du nord de l'Islande! Enfin je dis bourgade, il s'agit tout de même de la deuxième plus grande ville d'Islande, qui compte près de 18000 habitants... (ahahahahahahahahah, qu'est ce qu'on se poile en Islande). Et si j'emploie le terme déplacement, c'est parce qu'il s'agissait d'un de nos matchs de volley que j'éluderai gentiment! (parce que se taper 10h de route en bagnole pour se prendre un 3-2, ça fout les nerfs en pelotes!)
Le rendez vous pour le départ était fixé à 17h, et la nuit nous enveloppait déjà de sa douce obscurité. Nous seront 3 personnes dans le 4X4 à l'aller, on va pouvoir détendre ses petites jambes! On loue l'Islande pour ses paysages magnifiques et sa population éparse. Seulement quand vous avez 5h de route à faire et que vous aimeriez bien profiter de ses jolis paysages qui ont fait rêvé vos prédécesseurs, l'opacité de la nuit c'est marrant 5 minutes... Ne nous laissons pas dégonfler et profitons de ce qu'éclairent les phares!
Sortis de Reykjavik, première surprise: on passe dans un étrange tunnel avec un péage à la sortie... pourquoi serait-ce étonnant? Tout d'abord parce qu'il s'agit du seul péage en Islande, et ensuite parce que ce tunnel passe sous la mer! Et oui, au lieu de construire un bête pont, la solution du tunnel semble meilleure en Islande puisque le vent risquerait de souffler le pont comme le loup la cabane des 3 petits cochons!
On m'avait annoncé 5h de route, ça promettait d'être très long... c'est alors que j'ai vu le premier panneau: "Akureyri - 374km". Ahhhhh les enfants quel soulagement! Même pas 400 bornes, on va les torcher en à peine 3 heures! Mais non mon petit père (pas toi papa), quand vous avez une limite de vitesse à 90km/h au lieu des traditionnels 130, et des routes qui ne permettrait pas à Sebastien Loeb de dépasser le 50, ça prend plus de temps! Youpiii....
Le voyage aller s'est donc résumé à 5h de bagnoles, 3 pauses pipi, et mal au... au... dos. Pas super intéressant donc!
Arrivé à Akureyri vers 21h, on passe prendre Michel (coach), et on fonce à l'appart qu'on a loué pour la nuit. On se regarde un petit film, puis pour ne pas dormir avec celui qui pue des pieds, ni celui qui pourrait m'égorger dans son sommeil, j'emprunte le choix judicieux du canapé.
"Fatal error", dirait -on dans un langage informatique relativement transparent. Jón Oli (qui pue des pieds) s'est levé 1/2h plus tard pour faire causette à sa nouvelle conquête, et a dû juger qu'il faisait trop froid pour téléphoner dehors! Il est ressorti de la salle de bain avec un "Ah tu dors pas ?!" après une bonne heure de drague en islandais (ça fait pas envie d'ailleurs), et m'a jugé apte à écouter le résumé de sa palpitante conversation...
J'ai ensuite pu m'offrir le sommeil du brave jusqu'à me faire réveiller par un poulpe sur mon pied. Comment ça un poulpe!! Ahhh non ce n'est qu'un gosse... Comment ça un gosse!! Et oui, non satisfait non m'avoir tenu éveillé, Jón Oli a chargé son bisounours de me réveiller (1 an le gosse!).
J'en aurais bien fait mon petit déj', mais je sentais que ça aurait pu plomber l'ambiance...
Ça, c'est ce que j'aurais du voir.
Akureyri se trouvant au nord de l'Islande, y a encore moins d'ensoleillement qu'à Reykjavik. Ainsi j'ai pu voir le magasin d'alcool, le supermarché, ainsi que quelques montagnes dans le brouillard, pendant le temps qui nous était imparti avant le match.
** match **
Nous sommes reparti directement avec cette misérable défaite, mais cette fois 4 dans la voiture, le coach en plus. Autant dire que le voyage allait être long!
C'était sans compter sur la magie de l'Islande, qui, tout comme elle peut vous pourrir une journée, peut aussi vous sauver une nuit! Pas un nuage dans le ciel, et des étoiles comme je n'en avait jamais vu... Les 6h de trajet du retour ont été ponctués d'émerveillements de toutes sortes. Et je dirais volontiers que l'apparition d'aurores boréales à mi-chemin et jusqu'à Reykjavik y a été pour quelque chose. Nous avons donc unanimement voté pour une pause pipi "into the wild" pour apprécier le spectacle céleste. Il n'y a pas de mots ou expression pour qualifier ce qu'on a vu. Aussi exceptionnel que la France qui gagne la coupe du monde de foot, aussi brillant qu'une idée d'Einstein, et aussi magique que David Copperfield! Voila ce qu'on a vu.
Et c'est avec ces images qu'on est tous rentré chez nous, tous encore un peu sous le choc!
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