samedi 1 mai 2010

L'Islande en vélo

Il y a maintenant près d'un mois, ma carte de bus me permettant l'accès à tout le réseau de Reykjavik a expirée. Après avoir observé une minute de silence en jetant mon petit bout de carton rouge, il me fallait décider du moyen de transport idéal pour conclure mon séjour. Un engin à la fois sportif pour compenser la réduction du nombre d'entrainements par semaine, rapide pour compenser le retard des gros dodos, et économique pour compenser les effets d'un compte en banque boudeur. Si le chameau arrivait en tête de liste, j'ai néanmoins du me résoudre à opter pour une classique bicyclette. C'était le choix parfait: les beaux jours arrivaient, pas besoin d'installer des lumières grâce à des horaires d'ensoleillement favorable, et Margrét avait un vélo dans son garage qu'elle m'autorisait à emprunter pour un mois!

J'étais donc tout excité à l'idée de goûter à cette nouvelle liberté que m'offrait le deux-roues, et après quelques réglages mineurs sur la bête, j'étais prêt à la chevaucher! Deux détails m'échappaient alors: l'Islande est l'un des pays les plus venté au monde, et le temps change d'humeur aussi souvent qu'une femme enceinte de 8 mois.

A peine enfourchais-je ma bécane qu'une rafale de vent m'attaquait de front, entraînant dans ma direction de gros nuages remplis de promesses. Un joli comité d'accueil dans la communauté des cyclistes islandais. Qu'importe les menaces, je ne serais qu'un couard pour fuir devant un caprice météo, aussi désagréable soit-il! Alors que je pédalais dans le vent (ahahah) pour finalement reculer de 3 mètres, je me rappelais combien il était satisfaisant d'arriver à destination après tant d'effort. Et puis en Islande, à chaque fois que je fais 200m je perds 3 kilos...

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