Il nous fallu une heure et demi pour tout avaler et faire honneur au banquet qui nous était servi. C’est ainsi au bord de l’explosion stomacale, normalement réservée au repas de Noël, qui nous avons quitté l’hôtel. Néanmoins au vu des tarifs (45€ la chambre pour 2, et 5€ le petit déj’) et de la nuit que nous avons passé avec Arthur (en tout bien tout honneur évidemment), il sera certainement organisé un petit voyage avec les Erasmus au même endroit.
Le programme de la journée ne diffère pas fondamentalement de celui de la veille. Conduite sur la route des Fjords, émerveillement, et nous passerons la nuit à Reykholar (Ricolaaaa), où nous avons repéré une petite Guesthouse. Cette deuxième partie de trajet présentât davantage de patelin et de populace que la première et nous croisâmes aisément 20 voitures et 3 villes en plus de 5h de route. Le paysage était toujours aussi sublime mais une petite brume nous surpris dans les routes de montagne. Le voyage fut ponctué de rires et de chants, d’un pipit-stop, et de nids de poule si gros qu’on les a rebaptisés « nids d’autruche ».
Ainsi le seul et petit point noir de notre parcours de rêve fût l’arrivé à Reykholar (Ricolaaaaaaa !!!!). C’est un tout petit bled au bord d’un fjord qui compte moins de 800 habitants, et encore je suis pratiquement sûr d’être loin au dessus du compte ! La guesthouse précédemment repérée était sordide et marquait l’entrée dans le village. De plus, depuis la veille personne ne répondait et je tombait sans faute sur un répondeur qui s’obstinait à me parler en islandais… Nous allâmes donc quérir les renseignements chez l’autochtone peuplant le hameau. Il nous informa ainsi après avoir écouté le répondeur de la guesthouse que celle-ci avait fait faillite et que le seul endroit susceptible de nous loger était une guesthouse sur la route de Holmavik, ce qui nous ramenait au début de la route des fjords.
C’est après une brève concertation autour d’un généreux casse dalle que nous décidâmes finalement de rentrer directement à Reykjavik, ce qui présentait le double avantage d’économiser une nuit d’hôtel, pour la reporter sur un quelconque débit de boisson.
Non, ce n'est pas de la neige, mais de la boue!
Ainsi se termine l’aventure des fjords du Nord-Ouest. En espérant que vous avez fait bonne lecture, j’espère vous revoir bientôt parmi nous !
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