vendredi 30 avril 2010

Aurore's stay in Iceland

Un marché est un marché! Il a été dit dans les premiers articles que tous mes visiteurs auraient leur article dédicacé, puisqu'ils ont techniquement pris part aux recherches du pingouin à crête bleue. Evidemment, chaque "chasseur" à ses qualités propres qu'il est bon de mettre en avant. Pour Aurore, je dirais en introduction que son épopée fut marqué par une chance incroyable et des répliques désormais cultes qui ponctueront de récit de ses aventures.

La jolie brunette avait décidé que les vacances de février offraient une période propice à la découverte du pays des glaces, le seul hic étant que les vacances de février en question ne prennent pas vraiment effet quand vous êtes soumis au système islandais. Ainsi, l'arrivée d'Aurore dans le pays a été principalement caractérisé par mon absence: j'étais inopportunément bloqué à Akureyri pour disputer la qualification de mon équipe féminine aux demi-finales de la Coupe d'Islande de volleyball. Mes amis dévoués ont heureusement pu aller la chercher à la gare routière, et ont pris soin d'elle pendant mes 2 jours loin de la capitale.

Aurore pleinement intégrée à la colocation

Tristement, ce départ sur les chapeaux de roue ne faisait que donner le ton du reste du séjour. En effet, tiraillé entre mes entrainements, les entrainements de mes filles, mes partiels de mi-semestre, et une belle flopée de devoirs écrits, mes obligations ne me laissaient que peu de temps pour m'occuper convenablement d'Aur(or)a l'exploratrice. Néanmoins, nous avions loué une voiture pour l'ensemble du séjour, dont la fonction principale a été de laisser mon acolyte vadrouiller à son gré à travers les joyeuses plaines de l'Islande hivernale. C'est d'ailleurs au cours de l'une de ses escapades avec deux de mes colocs' français (que je remercie également de s'être occupé de la petite) qu'elle aura vu et interagit avec ... wait for it ... encore un petit peu... Viggo Mortensen! Je vous épargne le cri de groupie strident qui a partiellement endommagé mon tympan droit.

Mais je vous vois arriver toutes armes dehors, me traitant de misérable compagnon incapable d'apprécier la simple présence d'une amie venue me visiter. Loin de moi l'idée de me dérober aux haro de la foule, je préciserais néanmoins que j'ai réussi à prendre part à trois activités communes! C'est ainsi que nous sommes allé au Blue Lagoon (classique et indémodable), que nous avons parcouru le Golden Circle (classique et merveilleux), et que nous sommes avons joint le Trip to the East (développé dans un article à paraître prochainement).

"L'Islande? J'en ai encore la chair de poule."

Le Blue Lagoon reste cette source fluorescente d'émerveillement constant, et Aurore (contrairement à Arthur) n'avait pas oublié son maillot de bain. Nous passâmes environ 2h dans ce lagon du bonheur, à patauger dans la glaire boueuse du fond de bassin, et à tartiner nos visages de glaise blanchâtre. Nous sortîmes enfin de l'eau fripés comme des pruneaux, tout revigorés par cette baignade opportune.

Nous décidâmes que nous irions parcourir l'itinéraire du Golden Circle durant la journée qui nous procurerait la météo la plus favorable. C'est ainsi que nous choisîmes un jeudi ensoleillé comme toile de fond pour notre odyssée. A Þingvellir, nous pûmes admirer la majesté de la cascade gelée, le charme de la petite église au bord du lac, et la grosse gamelle d'un gamin sorti de nul part juste devant nous. Ce n'est que pour parfaire l'instant déjà merveilleux qu'Aurore a sorti sa première pensée profonde : "J'ai de l'air qui me gratte..."

Les chutes du Gulfoss à moitié gelées

On moque souvent les changements d'humeur du temps islandais, et le bâtard s'est logiquement vengé sur nous. A peine sorti de notre première étape, nous fûmes surpris par un blizzard opaque avec des flocons de neige gros comme des bouchons de champagne, qui nous tenu à nous accompagner lors de nos étapes à Gulfoss et Geysir. Sympa ce blizzard! C'est sur le chemin du retour, à l'instant exact où Reykjavik était en vue, que la tempête soudainement cessé, laissant à nouveau apparaître un ciel turquoise et dégagé.

Les chutes de Þingvellir, complètement gelées

Nous avions organisé avec le comité international de l'université un petit voyage de 2 jours à travers le sud de l'Islande, soit un trajet totalisant près de 600km et rassemblant quelques 47 étudiants étrangers. Les festivités étaient alléchantes et le voyage eut un franc succès. Les détails seront reportés ultérieurement, ne soyez pas impatient comme ça!

Juste un avant goût du voyage

Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin, le départ d'Aurore était programmé après cet excellent week-end, le lundi matin à 7h40. Alors que nous préparions le dernier dîner, Aurore me donnait quelques conseils pour confectionner de délicieux sushis avec le saumon jusque là épargné en, et je cite "le coupant plus ou moins pas trop épais". Si vous avez d'autres questions, je peux vous donner sa ligne directe et vous tenterez de résoudre ses autres énigmes.

Si la croyance populaire veut que l'aventure se termine le jour du départ, la population en question ne connait pas Aurore. Le réveil a bien tenté de nous dire qu'il fallait se lever, mais la choupette dormait si bien sur le lit, et moi sur les lattes du parquet, qu'aucun de nous n'y a vraiment prêté attention. C'est à 7h17, et dérangé par une envie de pipi que j'ai finalement ouvert un oeil et alerté la dormeuse de la situation préoccupante. Après qu'Aurore m'ait traité de tous les noms, pour des raisons encore obscures, il nous fallait un plan pour rejoindre l'aéroport à 50km de là en 23 minutes, du lit jusqu'à la porte de l'avion. Il a donc fallu faire appel au Divin.
Et vous penserez ce que vous voulez mais conjuguer: un vol reporté à 8h30, une autorisation de l'aéroport d'enregistrer les bagages 15min après l'heure initiale de décollage, et pas d'arrestation sur la route en ayant croisé 2 voitures de flic alors que je filais à plus de 140km/h sur une route limitée à 90... y'en a une qui a du titiller son karma... Bref, finalement elle l'a fait, bilan du séjour extrêmement positif et j'ai pu retrouver mon lit.



jeudi 29 avril 2010

La musiqueeeeuuuhhhh, oui! la musiqueeeeeuuhhhh!

Voici enfin l'article tant attendu sur la scène islandaise et sur les penchant musicaux de la population locale. Si j'ai attendu la fin de l'année pour écrire cet article, c'est principalement parce qu'il faut du temps pour amasser et analyser toutes les informations sur le sujet. Et aussi parce que si jamais un islandais tombe sur cet article, je veux avoir quitté le pays avant qu'il ne traduise l'intégralité du contenu sur google.trad.

Tout d'abord la scène musicale est riche, très riche même compte tenu de la faible population. Tous les styles musicaux sont représentés, du rap (excellent rap islandais) jusqu'à la musique électronique, tout le monde ici peut trouver son bonheur. Et les islandais sont d'ailleurs de gros consommateurs de leur propre musique. Certains artistes ont même réussi à s'exporter au-delà de leur frontière, et ont même contribué à la renommé du pays. Posez vous cette simple question: "Est-ce que j'ai d'abord entendu parlé de Björk ou de l'Islande?". Vous pouvez y répondre, personne ne vous jugera, on est entre nous ici!

Voici quelques exemples de groupes islandais de tout style, pas trop désagréable à l'oreille parce que je suis d'humeur conciliante aujourd'hui. Notez au passage que Dikta (2ème vidéo) a remporté par mal de récompenses aux music awards islandais et que GusGus a fait un carton en boite (carton en boite..ahahahah) avec cette chanson.





Quelque chose de néanmoins assez curieux, en Islande les opportunités de devenir musicien sont nettement plus importante qu'en France par exemple, et si l'on prend le ratio nombre de groupes par rapport à la population totale, on se retrouve avec une quantité d'artistes impressionnante pour un si petit pays!

Passons maintenant aux prédispositions générale de la jeunesse islandaise. J'ai pu mesurer l'étendu des dégâts lors des nombreux déplacements en voiture de l'équipe féminine de volleyball que j'entraînait. On annonce dernièrement le retour des années 80 dans la mode vestimentaire (pitié, noooonn), je suis pour ma part convaincu que l'Islande n'en est qu'à sa première investigation dans l'époque d'"Hélène et les garçons" et des coupes de poney. J'ai entendu des choses assez dramatiques avec des sons de batterie insupportables type Phil Collins dans sa grande période avec Genesis. Je n'ai malheureusement pas de titre en particulier pour ceux là.

Et enfin pour vous, et en exclusivité, le faiseur de tubes Europop, l'idole gay de cette ile chaude comme la braise: Páll Óscar!

mardi 27 avril 2010

L'université des célébrités

L'université dans laquelle je me trouve actuellement (Haskólinn í Reykjavík de son vrai nom), est la plus grande université privée d'Islande. Alors on ne se rend pas bien compte quand on ne voit que 7000 inscrits, néanmoins on le ressens bien plus lorsque l'on passe l'année sur place.

Les buffets d'inaugurations, les évènements scientifiques en tout genre, ainsi que la médiatisation particulièrement importante de l'université font partie intégrante de notre scolarité islandaise. Nous nous sommes ainsi souvent retrouvé, mes compères et moi, une assiette de petits fours et une coupe de champagne à la main lorsque que le prof de finance tentait tant bien que mal de faire rentrer les subtilités des fluctuations des taux de change dans nos jolies têtes blondes. Je tairais bien sûr l'existence d'une fontaine de chocolat, afin d'éviter l'hystérie chez de potentielles lectrices pour cet article.

J'ai pas résisté

Digression gastronomique à part, nous avons pu assister dernièrement à une exhibition artistique présentée par des étudiants de notre université: le marathon de la chorale.
Ce marathon était un challenge destiné à oeuvrer pour la bonne cause: la chorale composée d'une dizaine d'individus était supposée accomplir une performance de 24h de musiques et de chants en continu au profit d'une oeuvre caritative. Si j'emploi le terme "supposé", c'est parce que suite à un incroyable concours de circonstance, l'épreuve s'est retrouvée réduite à 1h...

La chorale est en haut de l'image... Mais si!
Le petit groupe de personne qui a l'air de regarder en bas

En revanche, la célébrité censé parrainer l'évènement s'est tout de même pointé. Et quelle pointure! Deux étudiantes m'avait parlé de ce chanteur de variété à peine deux semaines auparavant. Elles me l'avaient décrit comme étant la plus grosse farce du pays: un playboy quadragénaire nourrissant l'intime conviction d'être l'idole de ces dames, et dont les performances vocales couvrent avec peine une chorégraphie des plus approximative. Quelle a été ma surprise en le voyant monter sur la scène pour pousser la chansonnette! J'ai passé l'un des meilleurs moments de ces neufs mois en Islande, et ai découvert un nouveau sentiment à mi-chemin entre la moquerie sincère, et l'empathie profonde que je ne réservait jusque là qu'à Mickael Vendetta et au mec qui a apporté des fleurs à la stripteaseuse du club en bas de mon ancien chez moi.

Comme je ne suis pas égoïste, je vais également vous laisser en profiter. Fine fleur de la blogosphère, je vous demande un tonnerre d'applaudissement pour Geir Ólafs!

Premier jour de l'été

Il y a 5 jours précisément, soit le 22 avril 2010, il ne se passait absolument rien dans le monde... Pas de fête nationale, pas de journée dédicacée aux raton-laveurs, seulement quelques inconvenances liées aux perturbations du trafic aérien (et une Ola pour le volcan!).

Et vive l'été!

Seulement comme l'Islande n'est pas un pays comme les autres, on a pu fêter le 22 avril le premier jour de l'été! Tout comme son homologue français, le 21 juin, cette journée célèbre l'arrivée de la saison chaude sur l'ile septentrionale, à quelques différences près...

  • Vous l'aurez noté, en Islande on célèbre la venue de l'été deux mois plus tôt qu'en France.
  • Ici, c'est tellement chouette de voir approcher les beaux (et longs) jours de l'été, que les islandais en ont fait un jour férié.
  • Quand on attend l'été en Islande, le gouvernement ne met pas en place de "plan canicule".
  • Le 22 avril, il a neigé.

J'imagine la réaction des plus anarchistes: "P[urée], ce pays de m[er Nordique] est vraiment peuplé de t[erritoriaux]!!!"


Même couchant, on apprécie le retour du soleil
après ses 2 mois d'absence!

Rassurez vous néanmoins, car ce vieux proverbe islandais promet des jours meilleurs: "Quand le 22 du mois d'avril, on se pelle les sourcils, on est sûr qu'au mois de juin, on sortira en maillot de bain". (Proverbe traduit de l'islandais, et dont seul le sens profond a pu être retranscrit par l'auteur).

vendredi 23 avril 2010

Eyjafjallajökull, comme ça se prononce!

Le volcan Eyjafjallajökull a déchainé les médias du monde entier depuis quelques semaines, et comme on pouvait s'y attendre, les envoyés spéciaux ont rencontré quelques difficultés lorsqu'est venu le moment de prononcer correctement le nom dudit volcan.

Prononcé "Eh-ya-fyadt-la-yoe-kudtl", même les plus entrainés n'ont pas pu faire face au challenge que représente ce nom phonétiquement antipathique. Alors que certains l'ont tenté façon yaourt, d'autres l'ont directement désigné comme Celui-dont-on-ne-peux-pas-prononcer-le-nom.

Chaque pays a trouvé sa propre technique pour tenter d'approcher cet arrangement hostile de syllabe à l'image des américains, toujours très branché denrées alimentaires, avec un désormais légendaire: I-forgot-my-yogurt.

Vous pouvez bien sûr aller regarder les quelques compilations en ligne. Mais pour vous, public, voici un extrait d'une émission récemment diffusée aux Etats-Unis. Je suis désolé pour ceux qui ne parlent pas anglais.


Rahlala... Qu'est se qu'on se marre en Islande!

Ça y'est! Après plus d'un mois d'absence sur le blog et des fans en instance de pendaison, j'en ai enfin terminé avec mes examens et suis désormais officiellement considéré comme libre aux yeux de la communauté étudiante. Je peux désormais me consacrer entièrement à mon blog; et pour ceux qui s'inquièteraient d'un accidentel oubli de sujet, sachez que je garde une trace écrite de tous les évènements importants qui ont constituée ce début d'année 2010, donc comme le dirait la classe moyenne bourguignonne: "Y'a pas d'souci". Les pendus peuvent donc se dépendre, et les autres jeter leurs antidépresseurs, la chasse au pingouin à crête bleue est à nouveau ouverte!

Je commencerais logiquement cette chronique nordique par un évènement qui a touché toutes les populations d'Europe du nord, de l'ouest, un peu de l'est... enfin bref beaucoup de monde. Je parle bien sûr de l'éruption de l'Eyjafjallajökull dont la prononciation fait l'objet de nombreux quolibets à travers la presse internationale et qui méritera un article ultérieur; le correcteur d'orthographe lui-même semble en conflit avec le mot et me propose à la place "j'emmouscaillasse" que je ne connaissais pas...

Le glacier vu d'avion, comme le dirait
Dumbledore: "Ca Fumesec"

Ainsi que l'a justement fait remarquer Matthieu Dos Santos, ami de longue date, mes pronostics concernant le temps de perturbations des aéroports s'est avéré quelque peu erroné. Je vous explique donc ce qu'il s'est passé. Le volcan est rentré en éruption le 20 mars, entrainant les conséquences habituelles liées à une éruption volcanique: explosion, coulées de lave, nuage de cendre et une incroyable recrudescence touristique.

Dans la fraicheur de la nuit, rien de mieux qu'un
volcan pour réchauffer l'ambiance!


Seulement, ce volcan situé sur un glacier (Jökull veut dire glacier en Islandais) a rapidement réalisé qu'il ne causait pas suffisamment de dégâts et qu'il n'aurait par conséquent pas l'exposition médiatique dont il rêvait depuis ses débuts néanderthaliens. Il s'est donc réfugié sous neige, ce qui a eu deux conséquences majeures:
- Au contact de la lave, la glace a fondu provoquant des inondations massives sur toute la région du sud. La ville de Vik et les quelques maisonnettes dispersées ça et là ont ainsi été évacués une seconde fois par les autorités. De plus la route joignant cette région avec le reste de l'Islande a été fermée, coupant par conséquent le patelin de toute source d'approvisionnement.
- En passant sur tous les détails techniques, l'eau froide résultant de la fonte de la glace a interféré avec les émissions du volcan provoquant la cristallisation des particules de cendre, qui agrégées dans un nuage a formé une structure dangereuse pour les réacteurs des avions.

Le nuage le plus célèbre du monde


Tout cela a entraîné comme vous le savez sans doute la fermeture des aéroports dans la majorité des pays Européens, pour des raisons de sécurité. Ainsi lundi, seuls 30% des vols Européens ont été assurés, provoquant la colère des usagers et le désespoirs des vacanciers. Le trafic aérien étant considérablement plus développé qu'il y a 20 ans, les conséquences de l'éruption ont également entrainé une surenchère médiatique passablement ridicule. J'ai ainsi reçu des mails de soutient de la famille et des amis localisés dans de nombreuses régions du monde, me demandant pour la plupart si j'avais survécu au drame. Cependant, il n'y a vraiment pas eu de conséquences sur Reykjavik, ainsi que sur les autres 98% du territoire.

Une bien belle interprétation du
"cheval qui s'en fout", il est pourtant plus près
du volcan que tous les journalistes qui s'affolent.

En revanche on se marre tous les jours en regardant les flash infos et les blagues autour du volcans fleurissent comme les groupes Facebook le concernant. Le volcan serait ainsi la solution islandaise pour limiter la recrudescence des vols sur le continent.
Je vous invite également à rejoindre les groupes: "Volcanic ash: preventing terrorism since 15/04/10", "Don't mess with Iceland, we'll close your airports", and "Iceland used GIANT ASH CLOUD - it's super effective against the Flying type"


Plus inquiétant cependant, le volcan adjacent, Katla, est susceptible de rentrer en éruption à son tour. Faisant passer l'éruption de son homologue pour une flatulence de ouistiti, il pourrait quant à lui provoquer des conséquences désastreuses sur le pays, et bien sûr aggraver la situation au niveau du trafic aérien... Le seul point positif serait qu'il permettrait aux journalistes de prononcer son nom correctement.

L'Eyjafjallajökull en chaleur...

En souhaitant que ce scénario ne se produise pas, je vous envoie mes voeux les plus sincères en signaux de fumée.

Note du bas de la page: N'ayant pas eu la chance d'aller moi même au volcan, les photos sont celle de mon colocataire-photographe-polak Piotr. Vous pouvez visiter sa page web pleine d'autres photos de ses voyages. (lien à droite)