Nous arrivâmes donc à la source des vapeurs (machin qui fume). C’est en fait un point touristique au bord de la faille volcanique qui traverse la péninsule Reykjane. Il s’agit d’un endroit où l’on peut observer de petits bassins naturels de goudron, de boue et de soufre en train de bouillir. Honnêtement je ne sais vraiment pas pourquoi tant de monde y vient, parce que qu’est ce que ca pue ! Je pense même pouvoir parler de suicide olfactif à ce niveau là ! C’est pour ca qu’avec quelques camarades nous avons gravi la montagne qui culminait derrière pour échapper aux émanations pestilentielles. Et franchement, c’est pas plus beau que du goudron qui bout ?!
Enfin notre groupe décida de « rebrousser narines devant l’épreuve », et nous fîmes route jusqu’à la rive d’un des grands lacs qui bordait le chemin. Puis ayant décidé que les ricochets, c’était marrant 2 minutes, nous décidâmes d’aborder l’ultime épreuve de la journée : L’ascension du mont Keilir…
Alors oui là comme ca, en associant « mont » avec un nom Islandais, ça en jette ! Mais en fait le mont Keilir est une petite montagne volcanique qui culmine à 379 m. Ah bin voui… là tout de suite…
Seulement 7 d’entre nous décidèrent de s’attaquer à ce que nous appellerons désormais « le mont des braves ». Nous garâmes donc la voiture à 3km de la montagne, nous retrouvant dans un paysage lunaire absolument hallucinant : des roches volcaniques recouvertes d’une épaisse couche de mousse grise formant une ceinture de 400m autour de la montagne. Après avoir parcouru la distance nous séparant de la montagne, on ne pensait pas qu’on se retrouverait 379m plus haut à recracher nos poumons dans l’agréable brise islandaise. Mais la satisfaction du devoir accompli et le paysage auquel nous avions accès méritaient amplement l’effort…
Ensuite je me rappelle plus, j’ai dormi dans la voiture jusqu’à la base… Néanmoins bilan très positif de cette journée ! Un nouveau road trip est même en projet pour la côte sud !