Finalement est ce qu'un voyage ne représente que le moment allant du départ Terminal A, Paris Charles de Gaulle, jusqu'au retour Gare de Lyon, un an après ?
Un voyage comme celui là, ca se prépare, figurez vous! Et pour que les futurs expat' puissent s'y retrouver, je vais revenir sur les nombreuses étapes qui ont jalonnées les préparatifs!
Aussi excitant que cela puisse paraître (et je vous rassure ca l'est), la perspective de déménager, de préparer l'administration française à un départ Erasmus, des inscriptions dans non pas 1 mais oui! bien 2 facs, et enfin d'acquérir le necessaire à un voyage dans le grand Nord, c'est aussi stressant à envisager qu'à réaliser!
Parlons déjà de cet immense tohu-bohu que dissimule l'administration universitaire (je ne citerais aucun nom volontairement car ce ne sont pas des personnes en particulier qui en sont responsables mais plûtot une paroisse de méthodes de travail plus ou moins efficaces).
La procédure apparemment simple se divise en 3 grandes étapes:
- Dépot de la candidature aux environ de décembre, comprenant lettre de motivation, formulaire d'inscription, et bulletins de notes. Passage du TOEFL ou du TOEIC selon la destination souhaitée. Passage de l'entretien de motivation. Puis candidatures aux diverses bourses (régionales, Erasmus...).
- Obtenir la moyenne sur l'ensemble de la 2ème année.
- C'est la que commence l'aventure, l'inscription dans l'université d'accueil... tadadaaaaa!!!
Pour les étapes 1 et 2 aucun problème, comme sur des roulettes, easy poupy... l'étape 3 pourrait justifier la création d'un organe indépendant au sein de l'ONU avec des secrétaires d'élite, les chignons bleus.
En effet dès la réception du message de bienvenue de la Reykjavik University (RU), ce fut l'hécatombe dans les rangs du personnel administratif... La validation du plan d'étude a été nettement ralentie par le départ du Doyen aux Etats Unis, tandis que l'avancement de la procédure d'inscription se retrouvait compromise par une responsable de zone tombée au combat (si d'aventure elle lisait ces lignes, qu'elle sache que je lui souhaite un bon rétablissement). C'est alors que j'ai pris les devants tel St Georges montant à l'assaut du dragon bureaucratique. Nous étions alors une semaine précédant la deadline.
Après quelques échanges de mails avec le responsable des inscriptions de Reykjavik, il s'est avéré que j'avais besoin de faire valider le plan d'étude, choisir un logement, et organiser mon arrivée sur place avec ma marraine (du programme "buddy" instauré par l'université de Reykjavik, une excellente initiative s'il en est, mais j'y reviendrais plus tard). J'ai envoyé le dossier d'inscription duement incomplété, puis devant l'absence de réponse, j'ai eu l'audace de demander aux relations internationales de passer un petit coup de bigot à Reykjavik pour s'assurer que tout allait bien et j'ai eu cette réponse qui à elle seule résume tout à fait ce qu'à été la procédure d'inscription: "Que ce soit vous ou nous qui passez le coup de fil... la réponse sera la même non ?" Bouche bée, incapable de répondre...
Finalement, après l'ultime bataille j'ai réussi, je suis inscrit! Nous étions alors une semaine après la deadline.
Moralité : En inscription comme à l'adolescence, tu te démerdes tout seul pour quitter la Gaule.
La suite au prochain épisode!
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